Cette illustration d’art graphite conclut la série Parcelle épidermik par une image forte, presque silencieuse. Le sol est sec, fissuré. La surface terrestre n’est plus qu’un épiderme abîmé, remonté des profondeurs. L’artiste parle ici de l’effondrement, du point de rupture.
Le trait est toujours aussi rugueux. Les contrastes sont marqués. Le papier semble gratté, blessé. L’image reste sobre, mais elle dit l’essentiel. La nature n’est plus. Il ne reste que des traces, une matière nue, usée, marquée à jamais.
Cette illustration ne crie pas. Elle chuchote une vérité amère. Elle propose un instant d’arrêt, de silence, après le tumulte. Le sol devenu peau évoque notre lien avec la Terre, organique, intime, mais souvent nié.
Cette œuvre peut se lire seule. Elle devient alors une réflexion graphique sur les conséquences du déséquilibre. Dans le triptyque, elle achève une narration puissante et structurée.
Elle s’adresse aux amateurs d’art contemporain, aux esprits sensibles aux symboles, aux curieux du monde vivant. Elle transforme un sol craquelé en message universel.
En acquérant cette illustration d’art graphite, seule ou avec les autres pièces, on s’approprie une part du récit de la Terre, entre mémoire et matière.